Les Expositions de la SSHF
L'exposition XXL : l'univers de Sherlock Holmes sur 350 m2
Extraordinaire, unique, incomparable
Le salon de Sherlock Holmes
et 8 scènes de crime reconstitués sur 350 m2
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L’univers de Sherlock Holmes
reconstitué au Louvre des Antiquaires
Exposition de la Société Sherlock Holmes de France,
installée du 29 avril au 15 septembre 1997
au Louvre des Antiquaires (2, place du Palais-Royal à Paris)
Depuis 1887, Sherlock Holmes est LE détective privé par excellence. Devenu très rapidement un mythe, avant même la sortie de sa soixantième et dernière aventure en 1927, il reste pour certains un héros de fiction né de l’imagination de Sir Arthur Conan Doyle. Mais pour un grand nombre de lecteurs dans le monde, il est devenu un être « qui a vraiment existé » et dont les aventures sont rapportées par le docteur Watson. Plus d’un siècle après sa naissance, le détective de Baker Street bat tous les records d’adaptation au cinéma, à la télévision et au théâtre. Son image a fait le tour du monde et rivalise avec celle de Napoléon ou du Christ.
Sherlock Holmes, c’est à la fois :
- une silhouette (la casquette de chasse, le manteau à cape, la pipe courbe),
- son appartement mythique de Baker street à Londres,
- des lieux d’enquête enveloppés d’une atmosphère mystérieuse (les rues du Londres victorien où sévit Jack l’éventreur, les appartements étranges et excentriques où se déroulent crimes, vols et complots politiques, la campagne anglaise où rodent criminels et monstres comme le fameux chien des Baskerville).
C’est cet univers mélangeant imaginaire et réalité que la Société Sherlock Holmes de France a reconstitué au Louvre des Antiquaires du 29 avril au 15 septembre 1997.
Le lecteur des aventures et le spectateur des grands films holmésiens ont été transportés au cœur des enquêtes, sur les lieux du crime.
Fidèlement restitués, huit espaces "grandeur nature" ont été présentés tels que Sherlock Holmes et le docteur Watson les ont découverts. L’architecture, le mobilier et tous les objets étaient là comme sortis d’un dessin de Sidney Paget, le premier illustrateur des aventures dans le Strand Magazine. Et tous les indices pour démasquer le coupable étaient encore visibles. Le visiteur pouvait à son tour jouer le Sherlock Holmes.
Grâce à cette exposition, sur 350 m2, l’Angleterre victorienne de Sherlock Holmes revit. A travers le fog, dans les rues faiblement éclairées, le curieux met ses pieds dans les empreintes laissées par ceux du détective. Il découvre la sordide salle à manger de L’étude en rouge d’où le cadavre d’Enoch J. Drebber vient à peine d’être évacué par Scotland Yard.
Ici, il entre dans le salon du docteur Barnicot, le collectionneur de souvenirs napoléoniens, et s’interroge devant ces deux bustes en plâtre de l’empereur que l’on vient de fracasser (Les Six Napoléons).
Le voilà maintenant dans le salon où l’infâme baron Gruner conserve ses porcelaines chinoises avec plus de soins que la vie de ses nombreuses épouses (L’Illustre client).
Et là, dans cette cabane en bois transformée en cabine de bateau, que signifie ce harpon planté dans une porte ? (Peter-le-Noir)
Retour dans un cadre plus feutré, celui du salon des Mille et Une Nuits de la belle Isadora Klein où tout paraît si tranquille, et pourtant... (Les Trois Pignons)
Tranquille aussi la vie de ce brave Nathan Garrideb, vieux collectionneur original, dont le bureau est encombré par tant de trésors anciens. Mais il ne se doute pas que le plus surprenant est caché sous ses pieds. (Les Trois Garrideb)
Prenant ses distances avec Londres, le visiteur arrive maintenant dans le hall de l’inquiétant manoir des Baskerville où l’accueil le hurlement sinistre d’un chien dans la lande voisine...
Mais où est Holmes ? Peut-être dans son salon à Baker Street interprétant les observations et les déductions faites sur le terrain en fumant sa pipe. Le point central de l’exposition reconstitue le salon du détective. Respectant à la lettre les descriptions du docteur Watson, ce « musée » est riche de tous les objets familiers du couple : le stradivarius, les pipes, la babouche persane devenue blague à tabac, le seau à charbon transformé en cave à cigares, le portrait d’Irene Adler, etc. Le désordre entretenu laisse penser que le couple de héros vient juste de sortir ou va franchir la porte d’une seconde à l’autre...
Autant de décors pour recréer un univers et expliquer un mythe aujourd’hui si populaire. Un cadre sur mesure pour étudier la vie et les méthodes de Sherlock Holmes, une activité qui, depuis 1934, occupe plus de 500 « très érudites sociétés Sherlock Holmes » regroupant des milliers d’holmésiens en France et dans le reste du monde.
Quant au choix du Louvre des Antiquaires pour accueillir cet événement holmésien, logique holmésienne oblige, il ne doit rien au hasard. Le bâtiment fait partie du mythe et sert de décor à l’une des 60 aventures du Maître. Figurez-vous qu’en novembre 1895, l’espion international Oberstein se cachait dans une chambre de l’hôtel du Louvre (aujourd’hui devenu le Louvre des Antiquaires) dans l’affaire des Plans du Bruce-Partington. Quoi de plus élémentaire ?...
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